Les différents types de carburant

Publié le 07 juin 2022
 • Mis à jour le 20 décembre 2023
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L’intégralité des véhicules à moteur ont besoin de différents carburants pour pouvoir fonctionner. En effet, celui-ci est un combustible qui alimente un moteur à combustion interne, en transformant l’énergie chimique en énergie mécanique. Le carburant change en fonction du moteur : diesel, GPL, essence, etc. Mais quelles sont exactement ces différences ?

type de carburant

SOMMAIRE

Quels sont les carburants les plus utilisés ? 

Parmi les carburants les plus utilisés aujourd’hui, le gazole et l’essence proviennent du pétrole brut. Pour répondre à certaines exigences en termes de réglementation environnementale, ils sont soumis à toujours plus d’évolutions. 

Les moteurs diesel utilisent le gazole. Avec une consommation au kilomètre plus basse, il est plus économique que l’essence. Les moteurs à essence, quant à eux, peuvent utiliser deux types d’essence : le sans-plomb 98 et le sans plomb 95. Les numéros représentent l’indice d’octane que le carburant contient. 

Le plus ancien est le sans-plomb 98 et il est utilisé pour les véhicules datant d’avant juillet 1990. Son ancienneté, le rang de moins en moins disponible au sein des stations essence, mais également plus cher que le sans plomb 95. Cependant, il est moins énergivore. Le sans plomb 95, quant à lui, peut être utilisé dans les véhicules conçus après juillet 1990. 

Conçus à partir d’énergies fossiles non renouvelables, le gazole et l’essence sont les carburants les plus polluants en termes d’épuisement des ressources, mais aussi de rejet, avec notamment du gaz carbonique, du monoxyde de carbone et de l’oxyde d’azote.

De nos jours, ces carburants sont particulièrement critiqués, car ils sont tenus pour responsables des émissions de gaz à effet de serre. Pour réduire l’impact de ces derniers, une émergence se crée autour des voitures électriques et des nouveaux carburants, nommés les biocarburants, fabriqués pour être plus respectueux de l’environnement. 

Qu’est-ce qu’un biocarburant ?

Également appelé agrocarburant, carburant vert ou carburant végétal, le biocarburant est fabriqué uniquement à partir de matières d’origine animale ou agricole et non de ressources fossiles non renouvelables. 

Il peut s’utiliser à la place du carburant classique ou en complément de ce dernier. Son utilisation permet une diminution significative des émissions de gaz à effet de serre. beaucoup le considèrent comme étant une solution de remplacement viable de l’utilisation des carburants classiques. 

Ces carburants verts, peuvent prendre plusieurs formes, telles que :

  • L’huile végétale brute
  • L’alcool
  • Le gaz

Très bonne pour le moteur, l’huile végétale brute est 100 % naturelle. Son utilisation limite les rejets d’azote et de carbone. De plus, il s’agit d’une énergie renouvelable inépuisable. Particulièrement utilisée par les véhicules agricoles et les tracteurs, elle peut néanmoins servir pour les moteurs diesel, mais cela est soumis à autorisation. 

  • Le biodiesel

Conçu à partir de l’huile de palme, de colza où d’autres ingrédients naturels, le biodiesel est soumis à certaines spécifications et normes particulières. Non toxique, cette énergie émet bien moins de gaz à effet de serre et est 100 % renouvelable. Il peut se mélanger au diesel à hauteur de 2 % à 20 %. 

  • Le bioéthanol

Fabriqué à partir de la fermentation d’amidons et de sucre, le bioéthanol est un alcool éthylique. Les amidons en question proviennent de certaines céréales et plantes, telles que la betterave, la canne à sucre, le maïs, le riz, etc. Cette énergie est totalement renouvelable et il est possible de la mélanger avec de l’essence à hauteur de 5 %, 10 % ou 85 %. 

  • L’algocarburant

Pas encore déployé de façon industrielle, l’agrocarburant n’en est encore qu’au stade de la recherche. Il est conçu à partir de micro-algues. Il s’agit d’une énergie renouvelable, toutefois, son exploitation a un coût relativement élevé. Elle paraît pourtant plus intéressante que les agrocarburants, qui nécessitent des ressources alimentaires qui pourraient servir à d’autres fins.

  • Le biogaz

Le biogaz est conçu à partir de biométhane, issu de la fermentation de ressources animales et végétales. Le biométhane est un gaz qui se compose à 65 % de méthane, à 34 % de CO2 et à 1 % d’autres gaz. Même si le biogaz fait partie des énergies renouvelables, l’ensemble des gaz qu’il contient sont nocifs pour l’environnement. Il est compatible avec les moteurs à essence et avec certains moteurs diesel.

Quels sont les autres carburants ?

  • Le GPL

Obtenu à partir du propane et du butane, le GPL – Gaz de Pétrole Liquéfié est un type de carburant présentant un coût plus faible que les autres et il est de ce fait, souvent utilisé comme combustible pour la cuisine, le chauffage, etc. 

Il peut également être utilisé en tant que carburant automobile et se fait alors appeler le GPL-c. Produisant peu de gaz à effet de serre, il est une alternative plus écologique et plus économique au diesel et à l’essence. Afin que les usagers puissent détecter une éventuelle fuite, une odeur et souvent ajouter à ce gaz incolore et indolore. 

  • Le GNV

Fabriqué à partir d’hydrocarbures, le GNV – Gaz Naturel pour Véhicule est une énergie fossile non renouvelable. Toutefois, les réserves de ce gaz permettent une utilisation sur le long terme. Comme le GPL, il présente également un coup très faible et une odeur lui est ajoutée. Il est compatible avec les moteurs à essence et reste à l’état gazeux. 

Qu’est-ce que l’hydrogène ?

différents carburants

L’hydrogène est un gaz très léger qui entre dans la composition de l’eau. Il peut faire avancer des trains, des bateaux et des voitures sans aucune émission de gaz à effet de serre. En effet, son utilisation ne provoque aucune émission d’oxyde de soufre, de CO2 ou de particules fines, mais simplement de la vapeur d’eau.

Dans ce contexte de transition énergétique, cette ressource potentiellement inépuisable a de quoi séduire. De plus, il peut être à la fois stocké, mais aussi distribué à la demande. Il n’engendre pas de modifications majeures des infrastructures de recharge et il est simple à transporter. 

Par ailleurs, il s’agit d’un type de carburant puissant, puisqu’un kilogramme d’hydrogène donne une énergie environ 3 fois plus importante qu’un kilogramme d’essence. Un bus roulant à l’hydrogène fait le plein en 20 minutes seulement, alors qu’un bus électrique à besoin d’environ 4 heures pour se recharger. Il affiche même une autonomie jusqu’à 700 km plus élevé que l’électrique. 

Cependant, même s’il n’émet ni particules fines ni gaz à effet de serre lors de son utilisation, l’hydrogène n’est pourtant pas tout à fait vert. Étant donné qu’il n’existe pas à l’état pur, il faut donc le produire, mais aussi le stocker afin de pouvoir l’utiliser.

Et à l’heure actuelle, sa production est en majorité réalisée à partir d’énergie fossile. C’est cela que l’on nomme l’hydrogène gris. Très connu dans l’industrie française, il sert déjà dans près de 94 % des cas, en tant que matière première dans plusieurs procédés chimiques émetteurs de CO2 : chimie du pétrole, production d’ammoniaque pour les engrais, etc. Toutefois, il est en voie de verdissement. 

Quels sont les cinq avantages de rouler à l’électrique ? 

  • La voiture électrique à un usage propre

Comme elle n’émet pas de CO2 lorsqu’elle roule, la voiture électrique est considérée comme étant une voiture propre. Par rapport aux véhicules thermiques, elle dégage moins de particules fines. Même si elle n’est pas à 100 % propre, puisque l’alimentation de sa batterie et sa fabrication génèrent des émissions de CO2, le bilan carbone à l’usage reste bien meilleur que celui d’un modèle diesel ou essence. 

  • Elle est économique 

Elle est certes plus chère à l’achat qu’une voiture à moteur thermique classique, mais son usage est bien plus économique que cette dernière. En effet, alors qu’un véhicule essence ou diesel consomme entre 6 et 9 € de carburant pour parcourir 100 km, la voiture électrique, pour la même distance, à un coût compris entre 1,5 et 4 €. 

Par ailleurs, les frais d’entretien sont extrêmement réduits avec une voiture électrique. En moyenne, ils sont quatre fois moins élevés qu’avec un véhicule thermique. Cela est dû au fait que le moteur est composé de moins de 10 éléments mobiles, alors qu’une voiture classique en possède quelques milliers.

La durée de vie d’un moteur de voiture électrique est estimée à plusieurs millions de kilomètres, ce qui est bien plus long que pour une voiture classique. 

Quant aux stationnements, bien souvent ils bénéficient de tarifs préférentiels et sont même parfois totalement gratuits. 

  • Son entretien et simple 

La voiture électrique n’a pas besoin d’être vidangée, ne possède ni filtre, ni courroie de distribution, ni pot d’échappement et elle est équipée d’un moteur extrêmement résistant

  • Elle est agréable à conduire 

Grâce à un démarrage en un quart de tour, sans boîte de vitesses ni embrayage, les démarrages en côte et les bouchons deviendraient presque agréables. De surcroît, elle atteint rapidement une vitesse de pointe, n’émet aucune vibration, elle est extrêmement silencieuse et avec elle il n’y a aucun risque de caler. 

  • En résumé, la voiture électrique est civique 

En optant pour un véhicule électrique, vous faites le choix d’une voiture écologique, qui est moins polluante à l’usage, mais également plus silencieuse. Vous contribuez donc à diminuer les nuisances sonores et à améliorer la santé de chacun du fait de l’absence d’émission de CO2. Par ailleurs, choisir une voiture électrique, c’est également faire un choix logique en termes d’optimisation de ses déplacements.