Pour conduire en sécurité, le conducteur doit observer et analyser les évènements qui se déroulent loin devant lui, afin de pouvoir anticiper tous les comportements à risque. Il doit détecter le plus à même d’arriver et agir sur sa conduite afin de l’éviter.
Le fait de connaître parfaitement l’itinéraire emprunté ne dispense pas de l’obligation de vigilance. Une modification de la configuration de la route ou l’irruption d’obstacles imprévus peuvent mettre en danger un conducteur inattentif.
Inexpérimenté, un jeune conducteur a du mal à appréhender simultanément toutes les informations données par la signalisation et les aléas de la circulation. Il doit donc redoubler de vigilance et faire des pauses plus fréquentes.
Maîtriser son véhicule, en toutes circonstances, signifie adopter une vitesse adaptée à son environnement (densité du trafic,
présence de piétons, virages, etc.).
Pour conduire en sécurité, il faut également communiquer avec les autres usagers : utiliser systématiquement les clignotants pour informer de son intention de changer de direction. L’avertisseur sonore ne doit être utilisé qu’en cas de danger imminent. Les feux de détresse et les appels de feux de stop peuvent alerter les autres conducteurs lors d’un arrêt soudain ou d’une urgence mécanique.
La distance d’arrêt comprend la distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur, de 1 à 2 secondes, et la distance de freinage, conditionnée par la vitesse du véhicule.
Pour estimer rapidement la distance d’arrêt en fonction de sa vitesse, multipliez le chiffre des dizaines de la vitesse par lui-même.
Hors agglomération, même par temps sec, il faut toujours laisser un espace d’au moins 50 mètres avec le véhicule qui précède.